2024
Ce référentiel a pour objectifs de doter les réseaux de l’enseignement supérieur de balises communes en matière de santé mentale étudiante et de les soutenir dans l’adoption d’une véritable approche systémique de la santé mentale. Il a pour objectif ’accompagner chaque étudiant vers l’atteinte de son plein potentiel et de faire des établissements d’enseignement supérieur des lieux propices au développement d’une santé mentale positive.
Les axes d’intervention retenus visent à agir sur divers déterminants de la santé mentale par une approche systémique. Il propose des actions de promotion, de prévention, d’aide et d’accompagnement inscrites dans un continuum. Cette approche systémique appelle à la mobilisation de toutes les parties prenantes du réseau de l’enseignement supérieur pour :
- Faire des établissements d'enseignements supérieur des environnements favorables à une santé mentale positive ;
- Outiller les acteurs de l'enseignement supérieur pour mener des actions permettant aux populations étudiantes de s'épanouir et de prévenir l'apparition de symptômes de détresse psychologique et de troubles psychologiques ;
- Augmenter l'accessibilité aux services de santé mentale pour la communauté étudiante.
Ce référentiel comprend une explication des notions clés rattachées au concept de santé mentale et des facteurs influençant la santé mentale, un état des lieux de la santé mentale des étudiants dans l’enseignement supérieur, ainsi que la description d’actions prometteuses de prévention/promotion de la santé mentale étudiante.
A l'avenir, il sera complété par des ressources additionnelles pour les acteurs de l’enseignement supérieur telle que la formation à des outils de prévention/promotion de la santé mentale probants visant à favoriser une santé mentale positive chez les étudiantes et étudiants.
2023
Contexte
Le Pass'Santé Jeunes est un dispositif initié en 2013 pour promouvoir la santé des jeunes en Bourgogne-Franche-Comté. Inscrit dans le Projet régional de santé et piloté par l'ARS et l'Ireps, ce programme vise à soutenir la parentalité et à développer les capacités des jeunes à faire des choix favorables à leur santé.
Méthode
Ce dispositif s'articule autour d'un portail en ligne de ressources fiables et actualisées à destination des jeunes de 0 à 18 ans et des parents, et d'un site complémentaire pour les professionnels. Il vise à articuler tous les espaces de vie des jeunes (milieu scolaire, familial, vie de quartier, etc.), notamment en fédérant des professionnels locaux autour de valeurs et d'outils communs. Une démarche territorialisée d'accompagnement (formations, échanges de pratique, animations) favorise la mise en oeuvre de projets au plus près des besoins. L'ensemble s'appuie sur les 5 axes de la Charte d'Ottawa, dans une approche positive et globale de la santé.
Des évaluations régulières, internes ou externes, visent l'adaptation aux attentes des professionnels et aux pratiques numériques des jeunes.
Résultats
En 10 ans, le Pass'Santé Jeunes s'est généralisé à l'ensemble de la région et est implanté dans la plupart des territoires via les Contrats Locaux de Santé. Environ 20 000 professionnels ont été formés ou sensibilisés. Le dispositif est inscrit dans les objectifs du Comité Académique d'Education à la Santé, à la Citoyenneté et à l'Environnement, et référencé sur les sites ressources pour accompagner l'action des CESCE. La fréquentation du site est passée de 1000 à 27 000 visiteurs mensuels. Plus de 450 000 personnes ont été touchées par les messages relayés sur les réseaux sociaux.
Discussion
L'approche territoriale, la continuité des actions, la qualité des interventions, le soutien politique et financier fort de l'ARS sont des facteurs de réussite. L'investissement de tous les milieux de vie dans lesquels évoluent les jeunes permet la prise en compte de la complexité des déterminants des comportements de santé. L'autonomisation des acteurs de terrain demeure un enjeu majeur pour pérenniser les actions.
Message principal
Le Pass'Santé Jeunes est un dispositif de promotion de la santé des jeunes déployé depuis 2013 en Bourgogne-Franche-Comté, qui allie interfaces numériques et dynamiques partenariales. Il se fonde sur une approche positive et globale de la santé.
Contexte
En 2022, la Protection maternelle et infantile (PMI) de la Côte-d’Or s’est engagée fermement dans la promotion de la santé bucco-dentaire dès le plus jeune âge, avec l’accompagnement méthodologique de l’Ireps Bourgogne-Franche-Comté. Le public cible est l’ensemble des élèves de moyenne section (environ 5 500 enfants dans 290 écoles en milieu urbain, périurbain et rural). Les axes privilégiés ont été la coconstruction (participation des professionnels de PMI, de l’éducation, et des familles) et la pluridisciplinarité (santé publique, méthodologie de projet, pédagogie, documentation, littérature).
Méthode
Une recherche exploratoire mixte a été menée, en plusieurs étapes : revue de la littérature, recueil de données par questionnaire auprès de 64 écoles et centres périscolaires, enquête qualitative par focus group (7 professionnels de PMI), et par 16 entretiens individuels semi-directifs (enseignants, parents, élèves). Puis des groupes de travail de 34 infirmières et auxiliaires de puériculture ont formulé des recommandations sur l’intervention (coordination, éléments pédagogiques, formation, lien avec les
familles). Les demandes, besoins et représentations de toutes les parties prenantes ont émergé, des leviers ont été identifiés, et l’action élaborée conjointement.
Résultats
Suivant des recommandations de l’étude et d’un comité de suivi pédagogique, une mallette à garder en classe a été conçue. Celle-ci contient des documents édités spécifiquement : un référentiel pour les enseignants, des supports d’ateliers et un album jeunesse (Gustave est tout fier). Une formation de 21h impliquant une quarantaine de professionnels a également été menée, afin d’accompagner tous les acteurs dans la connaissance des contenus, la posture d’animation et les enjeux de la thématique.
Discussion
L’action se déploie sur 3 ans et son évaluation est en cours. Davantage que ses effets sur la santé buccodentaire, l’objectif prioritaire est l’appropriation du sujet par les professionnels, les enfants, les familles. La solidité de sa construction (selon les cinq axes de la Charte d’Ottawa) et l’utilisation de la littérature enfantine sont des facteurs bénéfiques. Elle trouve en l’école un milieu extrêmement favorable, pour lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé et développer les compétences psychosociales des individus, par le prisme du bien-être et du pouvoir d’agir.
Message principal
La promotion de la santé bucco-dentaire en maternelle ? Une action exemplaire basée sur une étude interventionnelle participative, axée sur la coconstruction et la pluridisciplinarité, et visant bien-être et pouvoir d’agir.
Au sein de la population présentant des troubles psychiques sévères et persistants, on observe une surreprésentation des facteurs de risque et des pathologies cardiovasculaires. Une personne chez qui un diagnostic de schizophrénie ou de troubles bipolaires a été porté aurait deux à trois fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que la population générale. Dans le cadre du projet « Collaboration patient-soignant pour une meilleure prise en charge des troubles cardiovasculaires des patients souffrant de troubles psychiques au long cours » (COPsyCAT), un programme d’empowerment a été coconstruit pour réduire ces inégalités de santé. La prise en compte de l’expérience et des besoins des patients, de leurs aidants et des professionnels de santé est au cœur de chacune des étapes méthodologiques suivies pour la création du programme.
Entre 2018 et 2023, un programme de renforcement des compétences psychosociales (CPS) a été implanté dans 25 collèges nivernais, à destination de 904 élèves. L’objectif principal était de contribuer à la réduction des risques en matière de conduites addictives. Une évaluation a été menée en 2022 en vue d’analyser les conditions de faisabilité du programme en milieu scolaire, et d’identifier les leviers favorisant un ancrage pérenne des CPS dans les établissements.
Ce que le programme nous apprend :
- L’approche CPS suscite manifestement l’intérêt au sein des établissements, ce qui facilite l’adhésion et la mobilisation dans le programme.
- Les effets visibles à court terme en matière d’amélioration du climat scolaire, de pacification des relations entre élèves et adultes, montrent que les CPS agissent comme leviers.
- On notera le rôle moteur des directions d’établissement, l’importance de partager des connaissances communes sur les CPS et leur articulation avec les programmes scolaires.
- Des marges de progression sont repérables, comme le volet communication en direction des familles.
Les gens du voyage font partie des groupes dont l’espérance de vie moyenne est inférieure à celle de la population générale (Médecins du Monde, projet Romeurope, 2000). L’Instance stratégique de lutte contre les inégalités sociales de santé de la Nièvre s’est fixée pour objectif de promouvoir la santé de ces publics. En l’absence de données territoriales suffisantes, le groupe de travail a pointé la nécessité de réaliser un diagnostic de besoins en utilisant l’approche participative.
Les conditions de vie des voyageurs ont été documentées en allant à leur rencontre sur les aires d’accueil. Des entretiens ont été réalisés avec des gens du voyage et des professionnels de santé ou du social.
En parallèle du recueil d’informations qualitatives, une recherche documentaire a permis d’identifier des initiatives inspirantes soumises au groupe de travail pour réfléchir à des pistes d’actions intersectorielles.
Les résultats de l’enquête qualitative mettent en lumière une série de freins qui tiennent à la fois aux représentations et croyances des publics, à la structuration de l’offre de prévention et de soins, mais aussi aux conditions et modes de vie des gens du voyage. On observe des leviers liés à l’activation des ressources individuelles des personnes, au fonctionnement intra-groupe et aux thématiques d’intérêt repérées : santé des jeunes, santé mentale, nutrition et activité physique, hygiène.
Le Pass’Santé Jeunes est un dispositif de promotion de la santé déployé depuis 2013 en région Bourgogne Franche-Comté, qui allie interfaces numériques et dynamiques partenariales locales. Il s’agit notamment de faciliter la diffusion d’informations fiables et actualisées en appui sur les canaux de communication adaptés aux différents publics. La refonte en 2019 du site portail s’est inscrit dans une stratégie d’optimisation des outils numériques.
Des membres de l’équipe formés au marketing digital sont intervenus sur les modalités de référencement naturel, afin d’améliorer la mise en cohérence entre les recherches des internautes et les réponses apportées sur le site. En plus de la présence sur Facebook, un réseau social plus prisé par les jeunes a été investi. L’accent a été mis sur des formats plus diversifiés (vidéos, podcasts ) et sur l’interactivité (langage, ton, design). Des partenariats ont été noués avec des influenceurs de la région. Les indicateurs d’évaluation ont été élargis et les activités de reporting mensualisées. Le trafic sur le site a augmenté de plus de 1600% en 4 ans. L’accès depuis les réseaux sociaux est en progression constante : la publication ayant touché le plus de jeunes provient d’un ambassadeur influenceur ; le podcast le plus vu est celui qui a bénéficié d’une période de sponsorisation.
En conclusion, asseoir et actualiser régulièrement une stratégie centrée sur l’expérience utilisateur impose de s’appuyer sur un ensemble de ressources internes (pôle information, documentation, communication) et externes (agences de communication et gestionnaires de sites web).
La crise sanitaire de la Covid-19 a engendré une augmentation inédite des usages du numérique y compris dans le domaine de la santé. Depuis, des programmes ambitieux définissant la nouvelle feuille de route du numérique en santé figurent à l’agenda politique. Or, la santé numérique, bien que voulant améliorer l’accès aux soins et à la prévention pour tous et lutter contre les inégalités de santé, renforce ces dernières et en crée de nouvelles. Santé publique France a commandité à la Fnes un dossier de connaissances à destination des décideurs, sur la question de la précarité numérique en santé.
Une recherche documentaire a été conduite pour répondre à la commande.
L’interrogation des bases bibliographiques Pubmed et Bib-Bop, la sélection d’informations issue d’une veille documentaire indexée sur plus de 10 ans, et une recherche en « boule de neige » ont produit un corpus de plus de 10 documents. Cette revue narrative pointe la dimension plurielle de la fracture numérique, ses conséquences sur la santé des populations vulnérables, et révèle des leviers d’intervention dans les territoires.
Les fractures numériques co-existent à trois niveaux en termes d’équipement, d’usage et de compétences en littératie. S’appuyer sur la promotion de la santé pour réduire les inégalités engendrées par ces fractures est une stratégie particulièrement pertinente : la santé numérique est à la fois une question de politique de santé, qui appelle la création ou le développement d’environnements favorables, d’actions impliquant la participation des populations, le développement des compétences individuelles et collectives, et la réorientation des services de santé notamment via la médiation.
S’assurer que les politiques de santé aient un impact sur la santé des citoyens nécessite que les interventions délivrées en région soient efficaces et qu’elles atteignent les personnes qui en ont besoin. Dans cette optique, l’Agence régionale de santé Bourgogne-Franche-Comté en collaboration avec les acteurs régionaux déploie depuis 2019 le réseau régional d’appui à la prévention et à la promotion de la santé (#RrappsBFC). Les dynamiques créées ont été évaluées en 2022, et l’analyse des données a montré que :
- Le réseau est perçu comme un label de qualité et un cadre partenarial permet la mobilisation des acteurs régionaux.
- ll favorise l’amélioration de la coordination des actions en offrant un cadre légitime pour une programmation plus équitable sur les territoires.
- Il constitue un canal de transfert de connaissance pour la montée en compétences des acteurs, facilite l’appropriation de nouveaux outils et méthodes d’intervention et des échanges de pratiques entre professionnels
- Le dispositif tend à servir de socle pour la co-construction des interventions.
- Des points de perfectibilité liés notamment aux outils de coordination ont été identifiés et font l’objet de mesures correctrices
Cette exposition traite de la dénutrition des personnes âgées. Elle a été co-construite dans le cadre du projet "Cuisine du terroir" (Conférence des financeurs et CPAM de la Nièvre) au cours d'ateliers de sensibilisation pour les seniors. Elle propose des informations sur la dénutrition, des clés sur son repérage et des données sur les besoins nutritionnels des plus de 60 ans. Puis des recettes de plats nivernais sont présentées, avec des astuces d'enrichissement. Les derniers panneaux sont consacrés au manger mains et aux repères sur l'activité physique des seniors.
Ce référentiel a pour objectifs de doter les réseaux de l’enseignement supérieur de balises communes en matière de santé mentale étudiante et de les soutenir dans l’adoption d’une véritable approche systémique de la santé mentale. Il a pour objectif d’accompagner chaque étudiant vers l’atteinte de son plein potentiel et de faire des établissements d’enseignement supérieur des lieux propices au développement d’une santé mentale positive.
Les axes d’intervention retenus visent à agir sur divers déterminants de la santé mentale par une approche systémique. Il propose des actions de promotion, de prévention, d’aide et d’accompagnement inscrites dans un continuum. Cette approche systémique appelle à la mobilisation de toutes les parties prenantes du réseau de l’enseignement supérieur pour :
- Faire des établissements d'enseignements supérieur des environnements favorables à une santé mentale positive ;
- Outiller les acteurs de l'enseignement supérieur pour mener des actions permettant aux populations étudiantes de s'épanouir et de prévenir l'apparition de symptômes de détresse psychologique et de troubles psychologiques ;
- Augmenter l'accessibilité aux services de santé mentale pour la communauté étudiante.
Ce référentiel comprend une explication des notions clés rattachées au concept de santé mentale et des facteurs influençant la santé mentale, un état des lieux de la santé mentale des étudiants dans l’enseignement supérieur, ainsi que la description d’actions prometteuses de prévention/promotion de la santé mentale étudiante.
A l'avenir, il sera complété par des ressources additionnelles pour les acteurs de l’enseignement supérieur telle que la formation à des outils de prévention/promotion de la santé mentale probants visant à favoriser une santé mentale positive chez les étudiantes et étudiants.
Ce document dresse un bilan des sessions de formation au repérage et gestion de la souffrance psychique et de la crise suicidaire. Ces formations sont destinées aux usagers et professionnels d’un territoire donné souhaitant s’investir et devenir acteur de la prévention du suicide.
Les jeunes sont une population à risque vis à vis des problématiques de santé mentale. Parmi eux, les apprentis rencontrent, dans certains cas, des conditions de travail difficiles pour leur bien-être mental à une période de critique de leur développement. Bien que les problèmes de santé mentale soient bien documentés chez les étudiants de l'enseignement supérieur, ce n'est pas le cas chez les apprentis. La présente expérience visait donc à combler le manque d'information disponible chez cette population. Plus précisément, elle propose un aperçu de la santé mentale et du bien-être des apprentis français, et met en lumière la prévalence du harcèlement au travail parmi cette population et ses associations avec des problèmes de santé mentale. Elle explore également les comportements de recherche de soutien des apprentis afin d'éclairer le développement de programmes d'aide en ligne pertinents.
L'Ireps a été mandatée pour animer un groupe de travail "Promotion de la santé des gens du voyage" et conduire un diagnostic qui puisse dans le même temps permettre d’aller à la rencontre des publics concernés.
Les résultats du diagnostic exposés dans le présent rapport arrivent ainsi en réponse à la demande commune exprimée par les membres du groupe de travail, conscients du manque de données récurrent concernant la santé des gens du voyage. La démarche menée répond en outre à l’objectif ambitieux de pousser l’évaluation des besoins à un niveau plus fin et territorialisé. Cela justifie notamment le choix des méthodes d’enquête, comme nous l’expliciterons en première partie.
Il s’agira dans un second temps de proposer un panorama (non exhaustif) des conditions de vie des gens du voyage dans la Nièvre, avant d’envisager plus en détails les freins et les leviers pour l’action.
En somme, ce diagnostic s’attachera à donner à la fois des éléments de compréhension des situations vécues et des repères pour agir en direction de populations « trop mal connues et trop peu considérées ».
2022
Cette mallette pédagogique a été conçue dans le cadre du projet "Quenottes et compagnie", initié en 2022 par le service de protection maternelle et infantile (PMI) du Conseil départemental de la Côte-d'Or. Elle s'adresse aux enseignant.es afin de préparer les élèves à l’intervention de la PMI dans leur classe de moyenne section, autour de la question de la santé bucco-dentaire. Elle est construite autour de l'album "Gustave est tout fier" (Marion Defaut et Annelyse Bournand), imaginé expressément pour le projet. Le livret pédagogique apporte les éléments théoriques indispensables et présente les ateliers qui seront proposés en classe (pendant et après l'action). Le matériel nécessaire pour les ateliers est disponible en annexes.
La santé mentale des étudiants est un problème de santé publique. Les niveaux élevés de détresse psychologique observés pendant la pandémie de COVID-19 souligne la nécessité de programmes de prévention. Les outils numériques sont un moyen prometteur de mettre en œuvre de tels programmes mais nécessitent d'être évalués. Cette étude a évalué l'efficacité d'une intervention en ligne de 8 semaines, intégrant une variété de stratégies fondées sur des données probantes pour améliorer la santé mentale des étudiants français. Les étudiants ont été affectés au programme d'auto-assistance en ligne ETUCARE. Tous les participants ont rempli des questionnaires pré et post-intervention qui évaluaient les problèmes de santé mentale et le bien-être psychologique. Les résultats ont révélé que, par rapport au groupe témoin, la participation au programme en ligne était associée à des niveaux plus élevés de bien-être psychologique et à moins de symptômes cliniques de détresse psychologique, d'anxiété et de consommation d'alcool. Ces résultats préliminaires suggèrent que le programme ETUCARE est une intervention prometteuse pour atténuer les conséquences sur la santé mentale de la pandémie de COVID-19 chez les étudiants français
L’environnement et les conditions de vie des parents durant la période des « 1 000 premiers jours » influencent les trajectoires de santé des enfants à court et long terme. Les professionnels de santé réalisant le suivi de grossesse ont une place importante pour conseiller les futurs parents dans l’adoption de comportements favorables à la santé. Il apparaissait nécessaire de décrire les messages de prévention transmis précocement par les professionnels de santé pendant la grossesse.
La pandémie de Covid-19 a eu un impact considérable sur la santé mentale des étudiants, une population déjà vulnérable et peu encline à rechercher de l'aide concernant sa santé mentale. Identifier les freins à cette recherche de soutien permet de faciliter l'accès précoce aux services de santé mentale et d'améliorer le bien-être psychologique : c'est l'objet de cette étude. En décembre 2020, 182 étudiants de l'université de Bourgogne Franche-Comté ont participé à une enquête en ligne afin de mesurer les démarches de recherche d'aide et les freins à l'accès à un soutien psychologique. Les résultats ont montré que 63 % des participants ne chercheraient pas d'aide formelle ou informelle s'ils faisaient face à un problème de santé émotionnelle ou mentale. La plupart des étudiants ont signalé une préférence pour le soutien d'amis ou de membres de la famille plutot que de professionnels. La recherche d'informations et de soutien liés à la santé mentale sur Internet est également un comportement relativement courant. Les étudiants perçoivent un certain nombre d'obstacles à la recherche d'aide pour des problèmes de santé mentale. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer une faible compétence émotionnelle et une faible littératie en santé mentale, ainsi que des contraintes de moyens et de temps. Nous avons discuté de la manière dont les résultats de cette enquête fournissent des informations cruciales aux décideurs pour adopter des stratégies visant à améliorer la recherche d'aide par les étudiants.
L’environnement en promotion de la santé est une approche globale, qui décrit tout ce qui entoure les individus : la qualité des milieux, les activités humaines, les conditions de vie. Le spectre est large, qui va du local au planétaire… et vice-versa !
Les collectivités territoriales, grâce à leur proximité avec les habitants et la pluralité de leurs compétences, jouent un rôle majeur pour le bien-être des personnes. Elles connaissent leur territoire et ceux qui y vivent, et disposent d’atouts pour mettre les enjeux de santé au coeur des politiques publiques.
Le bien-être, c’est aussi l’objectif des travaux menés autour de la nutrition. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS), est conçu pour s’appuyer sur de nombreux dispositifs locaux (CLS, PAT, PLU, etc.), qui sont également mobilisables sur les enjeux de santé environnement. Les leviers sont réels pour imaginer des politiques transversales et mener des actions coordonnées, efficaces, et positives !
L’Ireps BFC, dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) avec l’Agence Régionale de Santé (ARS), est missionnée via son plan d’actions précarité pour contribuer à la mise en œuvre du Programme régional d’accès à la prévention et aux soins des personnes les plus démunies (Praps). L’association intervient plus particulièrement dans la réalisation des trois objectifs généraux suivants :
- L’objectif n° 1, transversal, renvoie à l’association étroite des publics à la construction, au suivi et à l’évaluation des projets qui les concernent ;
- L’objectif n°2 vise à renforcer l’interconnaissance entre acteurs pour une approche globale de la santé des publics en situation de précarité et une meilleure transition vers l’offre de droit commun ;
- L’objectif n°4 implique d’adapter les réponses d’accès à l’offre de prévention et aux soins permettant de prévenir le risque de sortie du droit commun ou conduisant vers celui-ci.
La démarche d’évaluation a fait l’objet d’un rapport. Il apporte des éclairages sur la manière dont l’Ireps BFC contribue – via son plan d’actions précarité – à la réalisation des objectifs ci-avant mentionnés. Les différentes opérations qui guident cette démarche ont été menées à l’échelle régionale, et portent à la fois sur le travail d’appui en direction des acteurs du champ de la précarité et l’accompagnement des dynamiques territoriales favorisant ce processus de montée en compétences.
Une première partie du rapport est consacrée à l’étude des degrés d’appropriation des enjeux de santé précarité par les acteurs ayant été accompagnés par l’Ireps BFC. Une deuxième partie est dédiée à l’étude de l’articulation des contextes territoriaux au regard des dynamiques en présence et des projets déployés en prévention et promotion de la santé. Enfin, la troisième partie du rapport est consacrée à la prise en compte de la parole et à la participation des publics concernés.
Mesurer la santé perçue par les personnes atteintes de maladies chroniques permet une meilleure prise en charge. Cet article présente le rapport du HCSP, notamment les enjeux de la mesure de la santé perçue, de la qualité de vie et du bien-être, et les principales recommandations.
Introduction : Les maladies cardio-vasculaires représentent une des causes majeures de mortalité en France. Elles sont la cause principale de surmortalité des personnes souffrant de troubles psychiques au long cours (TPLC) en dehors des causes liées au suicide.
Cet article vise à identifier, selon le point de vue de professionnels de soins primaires et de la psychiatrie, leurs attentes et leurs besoins pour apporter aux usagers de la psychiatrie une meilleur prise en charge médicale et paramédicale du risque cardiovasculaire.
Cette étude qualitative, basée sur des Focus Groups, vise à identifier les expériences, attentes et représentations des personnes ayant des troubles psychiques au long cours (TPLC) ainsi que des aidants concernant les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque. Le but de ce travail est de construire un programme de réduction du risque cardiovasculaire (CV), destiné aux personnes concernées par ces troubles.
2021
Favoriser l’accès à la santé des plus démunis reste l’une des préoccupations majeures des acteurs du monde sanitaire et du secteur social. Cependant, le renoncement n’est pas un phénomène rare. L’objectif de ce projet est de créer des capsules d’animation à destination des professionnels de santé et étudiants en santé. Ce guide vient en accompagnement de ces capsules vidéos.
Dans le cadre du plan régional Covid-19, l'Ireps Bourgogne Franche-Comté recense dans un document accessible à tous les outils et supports publiés dans le cadre de la pandémie Covid-19.
Vous y retrouverez :
- les ressources mises à disposition par le gouvernement,
- des ressources sur la vaccination
- les ressources mises à dispositions par le Ministère de l'éducation nationale
- les supports de communication réalisés par Santé Publique France : affiches, spots vidéo, spots audio...
- les campagnes de communication des Agences régionales de santé,
- des sites de référence
- des ressources mises à disposition par le réseau de la Fnes
- et enfin des outils pédagogiques pour intervenir auprès de vos publics
Téléchargez le document Ce document est mis à jour au moins une fois par mois. (dernière mise à jour le 21 juin 2021).
Ce guide, à destination des aidants familiaux et des professionnels intervenant à domicile, apporte un éclairage sur le manger-mains et propose des recettes simples sous forme de bouchées
La Bonne Combinaison est un outil ludique qui se propose d’accompagner les étudiants dans leurs moments conviviaux en abordant des situations de vie bouleversées par la crise sanitaire. Ce jeu a été créé en mars 2021 dans le contexte pandémique de la COVID-19. Il a pour but de soutenir les postures individuelles et collectives propices à la réduction des risques de transmission de la COVID-19 ; pour se protéger soi et protéger les autres.
Etucare est un programme numérique de promotion de la santé mentale à destination des étudiants. Il est accessible gratuitement et est conçu pour être suivi en 2 à 3 mois.
Basé sur les thérapies cognitivo-comportementales et la psychologie positive, le programme est composé de 8 modules conçus pour enseigner des stratégies validées par la science pour faire face aux difficultés de la vie étudiante et développer les forces individuelles qui contribuent au bien-être psychologique.
Cette étude a été réalisée dans le cadre de la démarche d’évaluation engagée par l’Ireps BFC sur la période 2019-2022, concernant les actions menées dans le champ de la précarité. Les résultats présentés mettent en évidence un ensemble d’obstacles qui subsistent à la participation des usagers, avec une perception du concept qui reste également disparate selon les milieux professionnels. Pour autant, les données recueillies permettent d’acter une diffusion des approches participatives, attachées à la construction d’environnements favorables, propices à l’expression des publics et activatrices de leurs capacités.
Ce document vise à éclaircir les dispositifs d’aide et d’accompagnement psychologique à destination des étudiants :
- Quand demander de l’aide ?
- De quoi parle-t-on quand on parle d’aide psychologique ?
- Quels professionnels peuvent proposer une aide psychologique ?
- Où trouver de l’aide ?
Il renvoit vers une cartographie interactive qui répertorie sous forme de tableau (quand on clique sur son département) toutes les structures d’accompagnement psychologique disponible dans chaque département. Elle précise les coordonnées, horaires d'ouverture et modalités d'accès des différentes aides psychologiques disponibles en région.
Le kit KotKot Covid a été conçu par la direction interrégionale Grand Centre de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), avec l’aide de l’Ireps BFC, pour favoriser les échanges entre collègues sur les conséquences de la crise sanitaire sur la qualité de vie au travail. 20 cartes et 3 cocottes pour explorer émotions, besoins, expériences et ressources. Accessible à tous, PJJ ou non !
Vous intervenez auprès des jeunes (enfants, adolescents et jeunes adultes) et/ou de leur entourage dans un établissement scolaire, un centre social, une maison des adolescents, une mission locale, un foyer de jeunes travailleurs… ? Vous souhaitez ou envisagez d’entreprendre des actions d’éducation et de promotion de la santé ?
Ce guide présente différentes utilisations des ressources de la démarche régionale Pass'Santé Jeunes (PSJ) : les sites du PSJ et du Pass Santé Pro, les formations, les actions... Il a été construit à partir de pratiques réelles. Des exemples que vous pouvez réutiliser, adapter en fonction de votre public, de ses attentes et des vôtres.
Mesures barrières, confinement ; dépistage et vaccination : les mesures préconisées ont évolué avec la production des connaissances sur le virus et ses modes de transmission.
Le portrait d’une épidémie et de l’efficacité des mesures mises en œuvre pour contrôler la circulation du virus est dressé par l’épidémiologie. Son observation s’accompagne souvent de la question : « Comment se poursuit cette épidémie alors que des moyens de prévention sont disponibles ? »
“Être ensemble” a pour objectifs de soutenir l’expression des personnes âgées de plus de 60 ans et d’accompagner leur recherche de solutions pour une meilleure acceptabilité et applicabilité des gestes barrières lorsqu’ils retrouvent leurs amis et parents. Cet outil est destiné aux professionnels de l’éducation pour la santé au contact des personnes âgées de plus de 60 ans et de leur entourage. Il peut également être utilisé de manière autonome en famille ou entre amis.
"Une année sera bientôt écoulée à la suite du premier état d’urgence sanitaire instauré le 24 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de COVID-19. Une année au cours de laquelle les capacités d’adaptation individuelles et collectives auront été mises à rude épreuve, à plus d’un titre. Le secteur de la prévention, promotion de la santé ne fait pas exception. En témoignent d’ailleurs les stratégies déployées en réponse à un contexte porteur d’enjeux si exigeants.
Dans le cadre de la mission d’animation régionale du Rrapps (Réseau régional d’appui à la prévention et la promotion de la santé), la direction de la santé publique de l’Agence régionale de santé (ARS) Bourgogne Franche-Comté, en lien avec l’Instance régionale d’éducation et promotion de la santé (Ireps), a impulsé un travail d’enquête auprès de l’ensemble des opérateurs régionaux de prévention.
La mise en œuvre de ce réseau, inscrit dans les objectifs du Projet régional de santé 2018-2022, relève des missions législatives de l’ARS. L’objectif est de s’appuyer prioritairement sur les opérateurs experts de chaque domaine, afin que la totalité des territoires soit couverte par des actions « probantes » et évaluées."
2020
L’engagement de la ville de Nevers pour la promotion du bien-être et de la santé des habitants est formalisé depuis 2019 par son inscription à la dynamique des villes actives du Programme National Nutrition Santé (PNNS).
L’Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé Bourgogne-Franche-Comté accompagne la dynamique des collectivités actives dans la mise en oeuvre de leur plan d’actions. Avec la direction des proximités de la ville de Nevers, il s’agit de faciliter l’accès à l’information nutritionnelle et de mobiliser les professionnels de la restauration commerciale pour contribuer à l’amélioration de l’offre alimentaire.
Cette action s’appuie sur la mobilisation des professionnels de la restauration commerciale, de l’union des restaurateurs nivernais, des associations de professionnels, de consommateurs et de patients et des conseils de quartier.
Cette action permet de sensibiliser les restaurateurs aux repères du PNNS. Elle apporte une plus grande lisibilité et connaissance des actions et dispositifs existants concernant la nutrition par les habitants.
This abstract aims to present a research carried out on a project which organizes knowledge transfer based on digital media in order to promote health of young people. One of the two websites created as part of this project is dedicated exclusively to professionals. They find in it reliable information on different topics. Since then, we may wonder how digital media promote knowledge transfer ? And what are the consequences on professional practices ?
The study contucted between October 2019 and January 2020 uses quantitative and qualitative methods. Professionals were asked about the way in which they mobilized online content in the implementation of actions in promoting young people’s health. Participants all work with children or teenagers and represent different professional groups : school nurses, social workers, workers in childcare facilities, teachers etc.
One of the major findings of this study is to account for the knowledge transfer that exists t hrough digital media. Websites facilitate professional’s access to content that increase their capacity to act in health promotion. For example, they are developing a more participatory approach (workshops, educational games or debates).
However, the evolution of professional practices implies at the same time an appropriation of the information provided by websites. Knowledge transfer can’t be based only on digital media.
In matter of fact, a major resource for knowledge transfer is related to the partnership dynamic driven at the local level. Exchanges of practices organized in real life allow professional to meet and share effective intervention strategies. There is a tangible complementarity between digital media and partnership network in terms of knowledge transfer. Finally, the presentation will search to better understand the role of digital media in public health. The uses in context told by professionals will invite to highlight the innovative character ok knowledge transfer associated with digital media.
Message 1
This abstract focuses on knowledge transfer in the age of digital media.
What innovations can be identified in professional health promotion practices for young people ?
Message 2
The aim of this abstract is to discuss how the knowledge transfer based on digital media is organized and the consequences on professional practices : what are the impacts ?
Le référentiel proposé vise donc à aider les professionnels de terrain intervenant dans les champs de l’éducation, du social et du sanitaire, à construire des interventions en promotion de la santé, visant le renforcement des compétences psychosociales, efficaces, et s’appuyant sur des données probantes et des programmes validés.
Dans le cadre du troisième Plan régional santé-environnement (PRSE3) l’ARS, la Région, l’ADEME et la DREAL Bourgogne-Franche-Comté ont organisé la première édition des ateliers de la santé-environnement le 3 juin 2021 matin, en collaboration avec l’Ireps, Alterre et le Cafoc. Ces ateliers avaient pour objectif d’apporter des éléments de réponse aux territoires, sur la façon d’intégrer les enjeux de santé environnement dans leurs projets, avec des retours d’expériences de porteurs de projet. A cette occasion l'Ireps présentait aux côtés de ses partenaires le portail régional en Santé Environnement.
Ce référentiel de bonnes pratiques en éducation nutritionnelle est destiné aux professionnels de la prévention et de la promotion de la santé. Après un préambule consacré aux principes généraux d'intervention en promotion de la santé, ce guide propose cinq chapitres. 1) "Repérez le terrain" avec les enjeux de santé publique liés à la nutrition, les repères pratiques et les politiques de santé ; 2) "Quels muscles solliciter ?" avec les axes stratégiques de la promotion de la santé, les déterminants de santé et les inégalités de santé ; 3) "Passez en cuisine" avec quelques pistes d'inspiration pour mener une action en promotion de la santé nutritionnelle (travail sur les représentations ou les compétences psychosociales, la mise en place d'un environnement favorable, la question de l'évaluation ; 4) "Adaptez vos menus aux publics" ou comment personnaliser les projets en fonction des publics avec qui travailler (enfants, adolescents, personnes âgées, personnes en situation de précarité, personnes en situation de handicap, et 5) "Utilisez les ressources locales".
Ce référentiel propose, à travers des exemples d’actions et des témoignages d’élus, de promouvoir la dynamique des collectivités actives du Programme national nutrition santé (PNNS). Il développe des arguments pour la mise en place d'actions de promotion de la santé nutritionnelle par les Collectivités territoriales.
Cette recherche s’intéresse à la nature et à l’origine des informations de prévention dont disposent les professionnels de santé, dans le domaine de l’alimentation des femmes enceintes. Elle porte plus spécifiquement sur les pratiques informationnelles concernant deux risques infectieux : la toxoplasmose et la listériose. L’information des professionnels sur ces risques potentiels provient principalement des textes institutionnels et des manuels. Nous nous intéresserons ici aux recommandations des textes institutionnels, dont nous verrons qu’ils présentent des caractéristiques marquantes pour la formation des professionnels : évolutivité de la nature des messages, fluctuations de leur clarté et leur précision, diversité des messages et de leurs émetteurs.
L’adolescence est souvent considérée comme une période du développement d’une importance capitale concernant l’apparition des problèmes de santé mentale. Dans les milieux de la recherche et sur le terrain, on s’intéresse de plus en plus au potentiel des interventions basées sur la pleine conscience en milieu scolaire pour promouvoir la santé mentale des adolescents. Dans cette étude pilote, des adolescents de 15 ans (n = 34) ont participé soit à une intervention basée sur la pleine conscience (IBPC), soit à une intervention sur l’hygiène de vie, pendant 8 semaines. Des mesures auto-rapportées de la pleine conscience et de la santé mentale ont été administrées avant et après l’intervention. Les résultats révèlent une réduction significative des symptômes psychologiques et des affects négatifs des adolescents du groupe IBPC en comparaison à ceux du groupe contrôle. Les résultats suggèrent que les IBPCs intégrées dans le programme scolaire et conduites par des enseignants ordinaires peuvent représenter une solution efficace pour la prévention de la santé mentale des adolescents. Ces résultats encourageants doivent être reproduits à plus grande échelle avant de pouvoir statuer quant à leur généralisabilité auprès du public adolescent.
Résumé de la communication
Cette communication vise à explorer les enjeux autour de l'impulsion et de la pérennisation d'une dynamique partenariale dans le cadre d'un projet en promotion de la santé prenant appui sur des outils numériques. Comment mobiliser un réseau d'acteurs
autour d'un dispositif polarisé sur des outils numériques ?
Contexte et objectif de la communication
L'exposé proposé traite du projet Pass'Santé Jeunes (PSJ), dispositif visant à développer, dès l'enfance, les capacités des
enfants et adolescents à agir favorablement sur leur propre santé. Il s'appuie pour cela sur deux sites internet: l'un dédié au public jeune, et l'autre à un public de professionnels (de l'éducation nationale, mais aussi des secteurs social et médico-social). De fait, l'objet de cette communication est d'aborder la manière dont le maillage partenarial s'articule aux pratiques numériques des professionnels.
2019
Contexte
e-SET, santé-environnement pour tous, est le portail en santé environnementale de Bourgogne-Franche-Comté. Il est né en 2012 d’une démarche partenariale pilotée par l’ARS, l’ADEME, la DREAL, rejoint en 2017 par le Conseil régional. En 2017, une évaluation du dispositif a montré le besoin de recentrer le portail sur sa dimension régionale en apportant des éléments plus ciblés au contexte et aux particularités des territoires de proximité. Le site se transforme en portail de valorisation du 3e plan régional santé environnement (PRSE3).
Méthode
Pour mieux tenir compte des besoins, un comité de projet renouvelé intègre des porteurs de dynamiques territoriales en santé ou environnement. Cette gouvernance participative vise aussi à développer l’appropriation et la portée de l’outil. La création d'un nouvel onglet « Santé Environnement et Territoires » outille et aide les acteurs de proximité à intégrer les enjeux de santé environnementale sur leur territoire. Il est co-animé par deux opérateurs du site, l’Ireps, expert en promotion de la santé, et Alterre expert de l’environnement. Toutes deux ont co-construit un programme de travail validé par les financeurs. Des réunions régulières entre les deux partenaires ponctuent la mise en œuvre de ce programme.
Résultats
C’est une rubrique opérationnelle conçue comme un centre de ressources et de méthodologie pour promouvoir les dynamiques locales dans une optique de partage de connaissances. Elle présente des exemples mis en œuvre par des territoires, des retours d’expériences, une cartographie des actions, un répertoire d’acteurs. Le contenu est sélectionné par de la veille documentaire et une capitalisation des actions.
Conclusion
À travers l’onglet santé environnement et territoires, la valorisation des actions a pour première ambition de stimuler et de promouvoir les initiatives locales qui intègreraient les déterminants de santé environnementale et viseraient à la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé. Un appel à projet régional annuel contribue à amplifier le volume d’actions repérées. Le défi majeur est de combiner l’exigence scientifique et l’accessibilité de l’information.
Background
The "sanitary service" aims at training all future health professionals in prevention issues by participating in the implementation of concrete preventive actions with priority identified public. It is part of the National Health Strategy, the first line of which is to implement a policy of prevention and promotion of health. In our region, about 430 actions have been taken by 2200 students.
Objectives
From this context occured a reflection on how a documentary product can be used as a bridge between different health disciplines. A triple goal is pursuing: provide pedagogic support, forge common culture and langage, help with taking action. They were conceived as a collection, with a running gag in titles, colourful covers and numerous illustrations.
Results
6 theme-based document collection were realized. Concerning promotion and dissemination, they appeared on Ireps BFC’s website, on social networks, but also (back to the future ?) printed as proper books and sent to our partners. Documentalists got involved in methodological assistance, at university and in our ressource center.
By its formal innovation and its multidisciplinary audience, this production built a collective culture of health promotion. Overpassing sanitary service, it is now used by other professionnals on different purposes, including project managers during training sessions.
Conclusions
This action encountered the recurring difficulty of being able to evaluate support functions but performed in becoming a showcase to promote our structure.
Sanitary service is a meaningful mirror of documentary practices and their evolutions. Information accessibility could be improved through better internet referencing (SEO), infographies as graphic facilitation in order to make it more attractive, and an assessment to evaluate the use of such knowledge package. Live interaction is also the key in a knowledge transfert strategy.
Main messages
To build bridges from a stock of information to a deep knowledge, let’s turn into super mediators !
A l'occasion des Etats généraux de la médecine scolaire organisé par l'Association professionnelle des médecins scolaires de Belgique, l'Ireps BFC intervenait lors d'un atelier pour présenter "Le Pass Santé Jeunes" comme outil numérique au service de la promotion de la santé des jeunes.
Cet article présente le bilan réalisé par l'Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé (IREPS) de Bourgogne-Franche-Comté sur la mise en oeuvre du service sanitaire des étudiants en santé (SSES) en région Bourgogne-Franche-Comté en 2018-2019. L'IREPS a organisé et accompagné sur le plan pédagogique la mise en oeuvre du SSES en collaborant avec les deux rectorats et les deux universités de Bourgogne et de Franche-Comté. 428 actions de prévention ont été menées par les étudiants sur l'ensemble du territoire grâce à une forte mobilisation de nombreux professionnels. L'analyse qualitative de la déclinaison du dispositif, réalisée spécifiquement en Bourgogne, visait à étudier les freins et les leviers de l'interprofessionnalité et à mesurer, chez les étudiants, le développement de compétences qui en découlaient. Sa finalité était de formuler des recommandations pour promouvoir et encourager l'interprofessionnalité dans les années à venir.
Cet article constitue un retour d'expérience de l'Ireps BFC dans le cadre de la mobilisation des jeunes dans la démarche du Pass'Santé Jeunes à travers un dispositif intitulé «panel jeunes ». Il visait plusieurs objectifs: connaître l’avis des jeunes sur les contenus publiés sur le site et sur la page Facebook ; identifier leurs attentes et besoins; évaluer et réorienter la forme et les contenus éditoriaux; et identifier des ambassadeurs pour promouvoir le site Internet.
2018
Introduction
Partant du constat que de nombreux élèves ne déjeunaient pas le matin et avec une tendance plus marquée le lundi à l'arrivée des élèves internes, l'Établissement Régional d'Enseignement Adapté (EREA) de Joigny a décidé de mettre en œuvre un « Projet d’éducation nutritionnelle visant l’adoption de comportements et d’environnements favorables ». L’objectif visait également à réduire les inégalités sociales de santé auprès de ces élèves en difficulté scolaire et personnelle et dont certains présentent un handicap.
Méthode
Ce projet s’est déroulé en 4 phases : la première, en septembre 2016, a consisté en une sensibilisation des élèves en matière de nutrition à travers la réalisation d’ateliers organisés par l’infirmière scolaire et une diététicienne et adaptés à chaque niveau de classe. Leur contenu était en cohérence avec les pratiques et les programmes d’enseignement. En avril 2017, une évaluation par questionnaire auto administré a révélé que les élèves déjeunaient très peu et que de mauvaises habitudes alimentaires s’étaient installées chez eux. S’en est suivi la mise en place d’un petit-déjeuner expérimental durant un mois au sein du service de restauration scolaire. Les résultats positifs de cette expérience ont abouti à l’instauration, depuis septembre 2017, d’un petit-déjeuner hebdomadaire tous les lundis matin au self de l’EREA. En parallèle, des élèves internes volontaires se sont engagés dans le projet à travers la création d’un club nutrition: tout au long de l’année, ils ont travaillé autour d’une réflexion collective visant à améliorer la qualité et le cadre des repas ainsi que le « mieux-être » des élèves au sein de l’établissement. Pour cela, ils ont participé aux commissions "Menus", se sont investis dans l’élaboration de repas équilibrés et ont réaménagé le self afin qu’ils deviennent un lieu convivial partagé.
Résultats
Une évaluation à mi-parcours a été réalisée auprès des élèves et de l’équipe éducative. Un faisceau d’éléments positifs a été constaté par le personnel d’établissement : des élèves plus apaisés, concentrés et davantage disposés aux apprentissages, une diminution de la fatigue, des améliorations au niveau du service de restauration (fréquentation, cadre, qualité des repas). Les élèves se sont sentis valorisés de par la prise en compte de leur opinion et ont appréciés contribuer à l’amélioration de la santé de leurs pairs. Communiquer, sensibiliser et motiver les élèves autour du projet a été le principal frein rencontré. Leur permettre de s’impliquer davantage et aller plus loin dans la démarche d’éducation par les pairs sont des pistes d’amélioration qui ont été évoquées.
Conclusion
Ce projet témoigne de l’école comme un lieu propice à la promotion de la santé à travers la mise en œuvre d’actions éducatives et façonnant les milieux de vie auprès des élèves, soutenant à la fois leur santé, leur bien-être et leur réussite scolaire et favorisant une implication citoyenne. Les actions menées se sont basées sur des démarches globales, coordonnées et ont engagé activement l’élève afin de le rendre responsable, acteur de sa santé et contribuer au développement de ses compétences personnelles et sociales. Fédérateur, ce projet a nécessité l’implication de l’ensemble du personnel d’établissement, une démarche multi-partenariale et un travail collaboratif entre l’équipe éducative et les élèves. Il s’inscrit pleinement dans les axes et objectifs du Parcours Éducatif de Santéet est en cohérence avec les modèles et approches recommandés pour des interventions efficaces de prévention et promotion de la santé en contexte scolaire. Il atteste d’une réussite éducative et personnelle qui s’inscrit dans un engagement citoyen de la part des jeunes.
Le Pass’Santé Jeunes, dispositif animé par l’Ireps Bourgogne-Franche-Comté et financé par l’ARS a pour objectif de fédérer les acteurs travaillant avec les jeunes autour de dynamiques locales de promotion de la santé avec l’appui d’outils numériques. Chaque année, des actions de proximité sont définies, dont le pilotage à l’échelle locale s’appuie sur une équipe projet composé d’un triptyque institutionnel composé de l’Ireps, de l’ARS et du territoire dans le cadre d’un contrat local de santé. En 2017, les acteurs du pays Nivernais Morvan ont souhaité travailler ensemble sur la promotion de l’activité physique (AP) à travers la création d’un parcours d’orientation.
L’un des objectifs de départ était de promouvoir l’AP de loisirs chez les jeunes et leur entourage sur le territoire. S’ils constituaient les bénéficiaires finaux de l’action, celle-ci visait en premier lieu à agir auprès des professionnels et des décideurs locaux pour montrer comment il est possible de promouvoir l’AP en s’appropriant des environnements avoisinants laissés à l’abandon.
Un groupe de travail a rassemblé des acteurs de divers horizons professionnels, associatifs, institutionnels et des jeunes. L’ancien camping de la municipalité de Château-Chinon a été choisi comme lieu. Les jeunes se sont mobilisés au sein de leur centre social, de leur milieu de formation pour participer à une opération « nettoyons la nature » du site et à la construction du jeu d’orientation sous forme de quizz « santé ». Les professionnels, les élus locaux et le service municipal ont apporté un appui technique.
À partir de cette action source, la gestion du site a ensuite été confiée à une association sportive par la municipalité. Après des premiers travaux d'aménagement, cet outil de développement permet de centrer en un lieu différentes activités sportives. L’idée de travailler la santé sous la forme de course d’orientation a été essaimée sur différents bassins de vie du territoire via les centres sociaux.
Ce territoire à dominante rurale dispose d’un formidable potentiel pour contribuer à l’accroissement de l’AP. Cette perspective nécessite de mobiliser les différentes parties prenantes (jeunes, professionnels et élus), et de les accompagner vers un travail ensemble : si certains peuvent agir sur les facteurs individuels, d’autres peuvent jouer un rôle sur l’environnement physique et social. Cette fédération de compétences diverses est l’occasion de partager les problématiques de santé identifiées par chacun et de lancer des projets collectifs intersectoriels.
Ce référentiel de bonnes pratiques s'inscrit dans le cadre du parcours addictions du projet régional de santé (PRS) 2018-2028 Bourgogne - Franche-Comté. Il vise la prévention de l’entrée dans les conduites addictives chez les jeunes, dans une démarche de promotion de la santé. Dans une première partie, les auteurs posent les grands repères sur les conduites addictives et la promotion de la santé. Ils mettent en avant, dans une deuxième partie, les stratégies de prévention efficaces. La troisième partie de l'ouvrage s'attarde sur la méthodologie de projet et illustre quelques cas pratiques de mise en place d'actions. La quatrième partie présente le Réseau régional d'appui à la prévention et à la promotion de la santé, dont l'objectif est d'améliorer la qualité des actions et des programmes mis en place en Bourgogne Franche-Comté. La dernière partie de l'ouvrage donne des éléments d'évaluation des actions. L'ouvrage est très richement illustré, il est écrit sur un ton humoristique et pédagogique.
Cet article met en exergue les principales ressources documentaires autour des données probantes ou prometteuses en promotion et éducation pour la santé. Il a pour objectif de permettre aux lecteurs d'accroître certaine de leurs connaissances, de rebondir vers de nouvelles sources, et de se constituer un florilège de ressources incontournables.
2017
Le Pass’Santé Jeunes (PSJ) est un dispositif bourguignon, porté par l'Ireps Bourgogne et financé par l'ARS. Il a pour objectif de fédérer les acteurs travaillant avec les jeunes de 8 à 18 ans autour d’une dynamique locale de promotion de la santé et d’un site internet.
Suite à la loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, et à la création de la grande région Bourgogne - Franche-Comté, la problématique des conditions de réussite de sa transférabilité d’un territoire à un autre s’est posée.
4 territoires francs-comtois ont été sélectionnés pour accueillir le dispositif. Un protocole de généralisation comportant les étapes « clés » du dispositif a été élaboré et la transférabilité a été analysée à partir de la grille d’Astaire (AnalySe de la Transférabilité et d’Accompagnement à l’adaptation des InteRventions en promotion de la santE) en considérant le PSJ en Bourgogne comme l’action « mère » et son déploiement en Franche-Comté comme l’action « fille ».
Le protocole de généralisation et la grille d’analyse montrent que le PSJ peut être transféré d’un territoire à un autre, à condition de tenir compte du contexte local. Une dynamique sur les 4 territoires francs-comtois a alors été stimulée.
Les jeunes eux-mêmes ont pu être mobilisés à travers des focus groupe pour identifier leurs besoins. Des professionnels travaillant avec les jeunes se sont rencontrés (via des comités territoriaux) et ont su dégager des pistes de développement pour l’année 2017 : par exemple, l’organisation d’une journée départementale sur les compétences psychosociales en Haute-Saône, et la mise en place d'une formation de l’ensemble des infirmières scolaires de l'Education Nationale sur le Jura.
La généralisation du dispositif à l'ensemble de la région devra tenir compte des moyens humains et financiers mais également des pratiques des professionnelles intervenant à l'échelon régional ou local.
La participation de la population, nécessaire à la mise en œuvre de la démocratie en santé, est une composante essentielle de la démarche de promotion de la santé, en ce qu’elle favorise le pouvoir d’agir des personnes et des groupes. On constate par ailleurs un essoufflement de la démocratie sanitaire à dimension représentative, notamment au sein des Conférences régionales de la santé et de l’autonomie (CRSA).
Par ailleurs, le numérique et la e-santé occupent une place de plus en plus importante, avec deux principales difficultés :
• La e-santé recouvre des domaines très diversifiés et met à la disposition des acteurs des outils qui ne trouvent leur sens et leur utilité en promotion de la santé que lorsqu’ils sont au service d’une stratégie d’empowerment, ce qui n’est pas toujours le cas.
• Les pouvoirs publics et le monde associatif œuvrant dans le champ de la santé se sont encore peu investis dans ces approches et notamment dans le développement des réseaux sociaux à dimension numérique. Ils ont ainsi laissé la place au secteur marchand, dont les objectifs ne relèvent pas uniquement de l’amélioration de la santé.
L’hypothèse qui sera explorée dans le cadre de cette conférence est que l’utilisation des outils numériques (sites internet, forums et réseaux sociaux, outils connectés, communautés numériques…) peut être un activateur de la participation citoyenne, notamment en proximité, dans le champ de la promotion de la santé, dans une perspective de réduction des inégalités sociales de santé.
« Nutrition Handicap » est un projet de promotion de l’équilibre nutritionnel des personnes handicapées, expérimenté dans le département de la Nièvre par l’Instance Régionale d’Éducation et de Promotion de la Santé de Bourgogne-Franche-Comté (IREPS BFC). Il s’inscrit dans une approche du parcours de vie de la personne au travers de l'alimentation et l'activité physique, et associe en complémentarité les acteurs de la promotion de la santé, les professionnels de santé, les professionnels du secteur médico-social autour d’un même objectif : prévenir le surpoids et l’obésité en institution et améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes accueillies.
Ce projet pluriannuel est construit suite aux constats des professionnels de la santé et des établissements médico-sociaux concernant les besoins croissants d’accompagnement nutritionnel des personnes en situation de handicap. L’IREPS, l’ORS et le réseau d’éducation thérapeutique du patient Résédia engagent avec 16 établissements médico-sociaux un projet qui s’articule en trois phases.
Introduction
« Nutrition Handicap » est un projet pluriannuel expérimenté dans la Nièvre. Son objectif est d’améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes handicapées, avec un axe nutrition. Un état des lieux initial objective les représentations, les habitudes nutritionnelles et les attentes de l’entourage, des professionnels et des personnes pour construire un projet spécifique à chaque établissement.
Méthodes
L’enquête quantitative par questionnaires auto-administrés a été conduite auprès de 16 établissements qui accompagnent des personnes avec une déficience intellectuelle. Cette étude a questionné des données générales sur l'organisation (restauration collective, activités physiques…), des données spécifiques aux personnes accompagnées : comportements, connaissances, représentations… La population enquêtée était constituée de 162 enfants et jeunes, 361 adultes, 177 personnes de l’entourage et 159 professionnels. L'étude est complétée par des entretiens qualitatifs auprès des trois publics cibles.
Résultats
Près d’un enfant sur trois et d’un adulte sur deux présentent une surcharge pondérale. 68 % des enfants et 63 % des adultes déclarent avoir déjà suivi un régime. 82 % des enfants déclarent pratiquer une activité physique régulière contre 61 % des adultes. Les usagers souhaitent des repas plus équilibrés, variés, découvrir de nouveaux goûts, de nouvelles activités physiques. Les professionnels souhaitent sensibiliser les usagers, améliorer l’équilibre alimentaire et augmenter le niveau d’activité et pour cela être informés ou formés.
Discussions
Les résultats montrent un besoin d’accompagnement des personnes au regard de la prévalence du surpoids. Un des points forts de cette analyse est de croiser l’expression des besoins des usagers, des professionnels et de l’entourage qui partagent leurs attentes. On retrouve les limites liées au nécessaire accompagnement des personnes lors de la passation des questionnaires. Cette étude offre des perspectives en matière de formation, de partenariat avec des professionnels de santé et du sport, de capacité à agir avec les personnes handicapées.
Introduction
Cette communication vise à présenter l’évaluation participative d’un programme pluriannuel de promotion de la santé des jeunes de 8-18 ans. Le Pass Santé Jeunes (PSJ), déployé en Bourgogne-Franche-Comté, suit deux objectifs principaux. Le premier est de mettre à disposition des jeunes une information fiable sur différentes thématiques de santé via un portail internet. Le deuxième est de mobiliser, structurer, animer et engager un réseau d'acteurs territoriaux à développer des actions coordonnées dans tous les milieux (écoles, centres des loisirs, etc.). Une première évaluation menée par des équipes universitaires a mesuré l’accès, la perception et l’usage du site web chez les jeunes, les effets directs et indirects du dispositif sur la population cible ainsi que la dynamique territoriale.
Méthodes
L'évaluation en promotion de la santé (PS) doit tenir compte de la complexité des interventions (Rootman et al, 2001). Face à la nécessité de mettre en oeuvre un dispositif permettant de fournir des informations scientifiquement valides et socialement légitimes (Contandriopoulos et al, 2000), et qui tienne compte des finalités de l'évaluation en PS, une évaluation construite conjointement avec les parties intéressées par le PSJ semble adaptée. La méthode participative permet aux personnes concernées par l'évaluation de s'impliquer, de décider et d'élaborer la démarche, contrairement à l'approche standard, où les parties intéressées ont un rôle passif.
Résultats
Cette forme d'évaluation est en cours d'expérimentation au sein de deux territoires de la région. Une diversité d'acteurs a été envisagée : commanditaires, principaux opérateurs de mise en oeuvre, et bénéficiaires directs. Ils sont invités à s'impliquer à toutes les étapes de l'évaluation, et principalement aux étapes décisionnelles. Sur chaque territoire, le groupe évaluateur définit les questions évaluatives, les méthodes et outils de mesures à employer.
Discussions
Plus globalement, cette méthode devrait permettre l'apprentissage collectif autour de la santé des jeunes et créer les conditions pour le changement local.
Créé dans le cadre du projet "Pass'santé jeunes", cet outil pédagogique favorise l'acquisition de connaissances autour de plusieurs thématiques de santé (addictions, nutrition, usages d’Internet, relations aux autres, vie affective et sexuelle, sommeil et hygiène, environnement, etc.). Il s’appuie sur les ressources disponibles sur le site Internet Pass’Santé Jeunes (http://www.pass-santejeunes-bourgogne-franche-comte.org). À travers 3 types de questions (connaissances, débats et activités ludiques), il permet aux joueurs de mobiliser différents types de compétences en équipe, notamment les compétences psychosociales. Il s'adresse aux jeunes de plus de 8 ans, et propose 3 niveaux de questions en fonction de l'âge :- de 12 ans, 13-15 ans et + de 16 ans.
Conçu pour et par des patients souffrant de schizophrénie, le programme de prévention bucco-dentaire Ébène fait l'objet d'une recherche qui met en évidence leur contribution majeure à une démarche éducative.
2014
Ce rapport s'intéresse à la question des addictions et de la consommation de produits illicites. Il s'inscrit dans le cadre du projet "PJJ promotrice de santé" dont l’objectif principal est "d’améliorer la santé globale des jeunes pris en charge par la PJJ en agissant sur l’ensemble des déterminants de santé accessibles pendant la prise en charge, dans une approche de promotion de la santé.